Grosse mise à jour du site. Ajout de la boutique, photos…

Je viens de réaliser une grosse mise à jour sur le site. Il s’y trouve désormais la Boutique où vous pouvez commander les livres et reproductions. 2 formats sont disponibles (20×30 ou 32×45 cm), parmi de nombreux visuels. Vous y trouverez aussi les cartes postales et anciens calendriers.

J’ai rajouté la présentation des 6 livres, de nombreuses photos de mes prestations (expos, stages, salons, ateliers, interventions scolaires…) de nombreux articles de Presse, des extraits de Magazines. Je rajouterai bientôt des photos et dessins de mes différents voyages.

présentation reproductions 32x45 cm

Carnet Inde Rajasthan

Carnet de voyage en INDE Rajasthan par Philippe BICHON. Récit de 3 semaines seul au pays des Maharadjas avec croquis, aquarelles et témoignages.

Carnet de route Inde Rajasthan Philippe Bichon

Carnet de route Inde Rajasthan 4 pages

format 17×22 cm
128 pages couleur
20 € 17 €

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ou Payez par virement (RIB sur demande) ou par chèque
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(indiquez moi par mail ou dans SUMUP les prénoms pour les dédicaces)

Dans une édition très fidèle au carnet original, je partage mon récit «brut de voyage» avec ce deuxième carnet de route entièrement réalisé sur place (texte et illustrations). Pour un confort de lecture, le texte a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture. La spontanéité de mes croquis, aquarelles, récit et témoignages écrits en différents alphabets de la main des personnes rencontrées, transporte aussitôt le lecteur sur mes pas.

L’Inde étant un pays de contraste et de couleurs, j’ai pour la toute première fois réaliser un carnet en couleur. Les précédents étant exclusivement réalisés en noir & blanc, au feutre noir. Pour débuter, les crayons aquarelles m’ont paru plus pratique à utiliser sur place. 
Ce carnet suggère l’idée qu’il est encore possible, même en ce début de XXI siècle, de vivre son périple de manière personnelle et de suivre sa propre aventure dans des lieux très touristiques comme les sites du Rajasthan…  

Je tiens quotidiennement un journal décrivant mes journées, y consigne mes impressions, les anecdotes… Je demande aux personnes croisées de m’écrire quelques phrases. Cela me permet d’immortaliser toutes mes rencontres avec autant de témoignages écrits dans une multitude de langues et d’alphabets. L’alphabet devanagari étant particulièrement gracieux. Les artistes réalisent parfois un dessin sur mon carnet et souvent ceux-ci me tirent le portrait. 

En 3 semaines, j’ai rempli 1 carnet constitués 4 cahiers Canson de 32 pages 125 g de 17 x 22 cm. Inspiré par ce pays, j’ai réalisé une trentaine de dessins sur le vif : croquis au feutre noir ou crayon-aquarelle. J’ai relié le carnet avec une belle couverture en cuir faite sur mesure par un petit artisan à Udaipur.  

Le carnet une fois de plus fut un formidable passeport tout au long du voyage, pour favoriser la rencontre et l’échange. Souvent le dessin m’aura amené à pénétrer l’intimité des locaux, délaissant l’étiquette de touriste pour venir partager quelques instants avec des gens touchants.

«On n’est pas dans un de ces beaux livres sur papier glacé à la maquette et au calibrage professionnels, mais bien dans le carnet de route encore plein de sable d’un amoureux du voyage ; un ami qui vous aurait prêté pour un temps ses précieuses notes, uniques et personnelles».
Libération – nov. 2014

La composition des pages respecte au mieux le carnet original : 

Carnet publié
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Pour un confort de lecture, le récit a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture, au nom prédestiné : Philippe !
Un numéro renvoie à la fin du carnet, à la traduction des témoignages écrits par les gens rencontrés.

Quelques autres dessins
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Quelques photos du globecroqueur en action
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Dessinant à Fatehpur Sikri Inde
Dessinant à Fatehpur Sikri Inde
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Quelques rencontres autour du carnet
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Extrait :

« Je découvre les autres temples nettement plus petits que celui d’Adinatha. Mais les sculptures ornant celui de Parshvanatha sont exceptionnelles, particulièrement avec cette lumière… Quelques scènes érotiques, étonnant… Pas un bruit à part celui des oiseaux, des singes et des petits écureuils également en grand nombre ici. Dans les montagnes alentours, des panneaux indiquent la présence de panthères (« cheetah »)… Les singes sont en fait des entelles (« langur ») au pelage gris, à la face et aux mains noires et à la longue queue. Je vais manger au Dharmshala, la cantine des Pèlerins tenue par les Jaïns. Ils ont déjà fini leur repas car je n’avais pas compris l’heure du service. On me sert un délicieux thali, chaque plat étant rempli avec une grosse louche plongée dans un grand seau ! Je ne sais pas trop ce que je mange, mais c’est exceptionnellement bon, succulent même… ! Je ne m’attendais pas à autant de raffinement… Et pour ajouter au plaisir, trois charmantes jeunes Indiennes viennent s’attabler juste en face de moi. Elles semblent amusées de me voir manger avec les doigts, comme elles… La discussion s’engage aussitôt ; les Indiennes sont vraiment d’un contact facile et d’une gentillesse extrême. Et leur sourire… Une fois repu, je patiente dehors, observant sans lassitude l’architecture de ce temple et discutant avec les gardes qui veulent immanquablement voir mon cahier. Heureusement qu’ils m’ont permis, contrairement au règlement, d’emporter un peu d’eau à l’intérieur, sinon je n’aurais pas pu faire l’aquarelle du pilier ! »

Carnet de route Inde Rajasthan – Philippe Bichon
Témoignages

David (87)

Commande sur internet

Un voyage tout en nature authentique, tout ce que je recherche. Vos dessins sont vraiment superbes, ont voit que les détails sont impressionnant aux fils des pages, la rencontre avec les indiens est vraiment sympathique et aussi les personnes qui vous avez rencontré aux fil de votre périple. Pour moi c’est un vrai bonheur de vous avoir lu, et j’espère pas la dernière ! Je pense être tenté par les prochains suivants les disponibilités, bientôt de futurs autre voyage pour vous lire encore une fois.

Carnet Yémen

Carnet de voyage au YEMEN par Philippe BICHON. Récit de 6 semaines seul en “Arabie heureuse” avec croquis, aquarelles et témoignages.

Carnet de route Yémen Philippe Bichon

Carnet de route Yémen 4 pages

format 17×22 cm
240 pages couleur
28 €

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Dans une édition très fidèle au carnet original, je partage mon récit «brut de voyage» avec ce sixième carnet de route entièrement réalisé sur place (texte et illustrations). Pour un confort de lecture, le texte a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture. La spontanéité de mes croquis, aquarelles, récit et témoignages écrits en différents alphabets de la main des personnes rencontrées, transporte aussitôt le lecteur sur mes pas.

Si l’ «Arabia Felix» d’autrefois n’est plus tout à fait heureuse, elle étonne encore le peu de voyageurs qui osaient s’y aventurer par son architecture et son authenticité. Il régnait dans les rues de la ville de Sanaa ou dans les villages des djebels un vrai parfum d’aventure et bien loin des clichés, au cœur du souk ou dans les ruelles, l’hospitalité régnait. Peu de pays au monde possèdent une architecture traditionnelle aussi riche, la moindre ville, le moindre village regorge de trésors architecturaux. Il a même fallu inventer un mot pour caractériser ces « maison-tours » yéménites, qui se dressent tout en verticalité. Philippe, l’œil et le crayon exercés par ses années comme collaborateur d’architecte du patrimoine, retranscrit la finesse de cette architecture incroyable. J’ai parcouru l’ouest du pays 6 semaines seul en été 2009. Et j’y suis retourné un an plus tard, grâce à l’invitation du conseiller culturel de l’ambassade yéménite à Paris, qui a souhaité inviter 8 artistes européens pour peindre le pays durant 3 semaines. Dessiner permet de mieux s’imprégner des lieux, de rencontrer la population autrement. Mon carnet de route nous offre un regard sur ce pays extraordinaire méconnu, aujourd’hui sous les feux de l’actualité, et malheureusement inaccessible.

Je tiens quotidiennement un journal décrivant mes journées, y consigne mes impressions, les anecdotes… Je demande aux personnes croisées de m’écrire quelques phrases. Cela me permet d’immortaliser toutes mes rencontres avec autant de témoignages écrits dans une multitude de langues et d’alphabets. Les artistes réalisent parfois un dessin sur mon carnet et souvent ceux-ci me tirent le portrait. 

En 6 semaines, j’ai rempli 2 carnet constitués de 16 cahiers Canson de 16 pages 125 g de 17 x 22 cm. Inspiré par ce pays, j’ai réalisé près de 80 dessins sur le vif : croquis au feutre noir ou aquarelle. J’ai fait relier le carnet le dernier jour dans le souk de Sanaa par un petit artisan en l’habillant avec une ceinture traditionnelle de jambiya. 

Le carnet une fois de plus fut un formidable passeport tout au long du voyage, pour favoriser la rencontre et l’échange. Souvent le dessin m’aura amené à pénétrer l’intimité des locaux, délaissant l’étiquette de touriste pour venir partager quelques instants avec des gens touchants.

«On n’est pas dans un de ces beaux livres sur papier glacé à la maquette et au calibrage professionnels, mais bien dans le carnet de route encore plein de sable d’un amoureux du voyage ; un ami qui vous aurait prêté pour un temps ses précieuses notes, uniques et personnelles».
Libération – nov. 2014

Extrait :

« Passé Bab-el Yemen, la dernière porte subsistant des remparts, un véritable bond en arrière dans le temps s’opère. Comment ne pas rester ébahi devant ces maisons-tours et leur architecture fabuleuse ? Une telle harmonie se dégage de ces camaïeux d’ocre ornés de toutes ces décorations à la chaux sur les façades, aux formes géométriques variées, aux ouvertures toutes surmontées de qamareya, ces vitraux qui la nuit s’illuminent pour parfaire la magie. Les acteurs évoluant dans ce décor de mille et une nuits sont en adéquation parfaite : les hommes en djellabas blanches sous les vestes à l’occidentale et ornées de l’inévitable jambiya à la ceinture, tandis que les femmes voilées de noir ne laissent, au mieux, entrevoir que leurs yeux cernés de khôl. On est définitivement dans un autre monde. En m’enfonçant dans une échoppe ouverte sur la rue, je découvre un dromadaire faisant tourner un moulin à graines de sésame pour en faire de l’huile. De splendides minarets cylindriques élancés se dressent au détour d’une rue, aux motifs variés blanc et brique. En m’enfonçant dans le souk, l’encens et la myrrhe se mêlent aux épices pour ravir mes sens. Partout, les sollicitations sont chaleureuses et toujours dénuées d’intérêts financiers. Est-ce parce que le touriste se fait rare que les hommes ont conservé ici leur sens de l’hospitalité. 

La vue de ce nid d’aigle perché sur un piton rocheux vertigineux est à couper le souffle. En contrebas s’étalent les terrasses et quelques villages, et au loin, on aperçoit la falaise. Quel site incroyable ! Les maisons se confondent avec la roche et sont bâties au bord du précipice. Je me lance dans une aquarelle qui me permet d’en apprécier mieux la beauté et d’attendre que le soleil illumine l’ensemble. Le ciel est encore nuageux et la pluie se laisse deviner sur l’horizon. Quelques gamins approchent : «Kalam, bakchich, soura!». Je partage mes gâteaux et continue de peindre en leur compagnie. Le piton a l’air abandonné, mais j’aperçois soudain une femme parmi les habitations. Le lieu est fermé par une porte gardée, l’unique accès à ce perchoir… Je descends vers Hababa par la route et vue d’en-bas, la falaise est tout aussi impressionnante. La pluie se met à tomber et je n’ai aucun espoir de trouver un abri. Heureusement, un pick-up me prend dans sa benne et me dépose à ma destination. »

Carnet de route Yémen – Philippe Bichon

La composition des pages respecte au mieux le carnet original : 

Carnet publié
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Pour un confort de lecture, le récit a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture, au nom prédestiné : Philippe !
Un numéro renvoie à la fin du carnet, à la traduction des témoignages écrits par les gens rencontrés.

Quelques autres dessins
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Quelques photos du globecroqueur en action
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Réalisant une aquarelle d'Al Hajjarah Yémen
Réalisant une aquarelle d'Al Hajjarah Yémen
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Quelques rencontres autour du carnet
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Photos du voyage en Ethiopie

Quelques photos de mon voyage en Ethiopie. 7 semaines seul en été 2011.
Photos prises avec un compact Canon A650 IS

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Quelques photos en voyage…

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En moto paysage du Gheralta Ethiopie
En moto paysage du Gheralta Ethiopie
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Carnet Birmanie

Carnet de voyage en BIRMANIE par Philippe BICHON. Récit de 3 semaines seul en Birmanie avec croquis, aquarelles et témoignages.

Carnet de route Birmanie Philippe Bichon

Carnet de route Birmanie 4 pages

format 17×22 cm
144 pages couleur
22 € 19 €

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Dans une édition très fidèle au carnet original, je partage mon récit «brut de voyage» avec ce septième carnet de route entièrement réalisé sur place (texte et illustrations). Pour un confort de lecture, le texte a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture. La spontanéité de mes croquis, aquarelles, récit et témoignages écrits en différents alphabets de la main des personnes rencontrées, transporte aussitôt le lecteur sur mes pas.

Si la Birmanie semble aujourd’hui partie sur une bonne voie d’ouverture, la situation était tout autre en 2006. Aung San Suu Kyi, la figure emblématique de la lutte pour la démocratie, était toujours assignée à résidence et les voyages touristiques dans le pays n’étaient pas vraiment encouragés. Le peuple étant privé d’ouverture sur le monde, je trouvais alors injuste de les enfermer encore plus en ne leur rendant pas visite, et la façon dont je voyage ne devait pas trop enrichir la junte au pouvoir… Maintenant que la situation évolue, les voyages dans le pays vont se multiplier, je suis donc particulièrement heureux de partager le mien avec vous. Mon carnet de route vous offre un regard sur ce pays d’Asie du Sud-Est qui a conservé son authenticité et son histoire. 

Je tiens quotidiennement un journal décrivant mes journées, y consigne mes impressions, les anecdotes… Je demande aux personnes croisées de m’écrire quelques phrases. Cela me permet d’immortaliser toutes mes rencontres avec autant de témoignages écrits dans une multitude de langues et d’alphabets. L’alphabet birman étant particulièrement gracieux, tout en rondeur. Les artistes réalisent parfois un dessin sur mon carnet et souvent ceux-ci me tirent le portrait. 

En 3 semaines, j’ai rempli 1 carnet constitués 8 cahiers Canson de 16 pages 125 g de 17 x 22 cm. Inspiré par ce pays, j’ai réalisé près de 60 dessins sur le vif : croquis au feutre noir ou aquarelle. J’ai fait relier le carnet le dernier jour à Rangoon par un petit artisan.  

Le carnet une fois de plus fut un formidable passeport tout au long du voyage, pour favoriser la rencontre et l’échange. Souvent le dessin m’aura amené à pénétrer l’intimité des locaux, délaissant l’étiquette de touriste pour venir partager quelques instants avec des gens touchants.

«On n’est pas dans un de ces beaux livres sur papier glacé à la maquette et au calibrage professionnels, mais bien dans le carnet de route encore plein de sable d’un amoureux du voyage ; un ami qui vous aurait prêté pour un temps ses précieuses notes, uniques et personnelles».
Libération – nov. 2014

Extrait :

« Puis je me rends à pied sans tarder à la Shwedagon, la pagode d’or, qui, au fur et à mesure de ma progression, se révèle vraiment impressionnante. Je choisis l’escalier sud, gardé par 2 magnifiques chinthes. L’immense escalier est entièrement couvert. De part et d’autre des marches s’échelonnent les boutiques de «bondieuseries» : des bouddhas par milliers, de toutes tailles, et des reproductions de la pagode. Les gens sont très sympas et très souriants. De nombreuses femmes et jeunes filles ont les joues peintes au thanaka. La pénombre de cet escalier que l’on gravit pieds nus crée une atmosphère particulière, puis, tout en haut sur l’esplanade de marbre, c’est le choc. La pagode apparaît, étincelant de ses 60 tonnes d’or, entourée de dizaines de petits pavillons, les zedi, tout aussi miroitants sous le soleil. Il y a beaucoup de monde aujourd’hui, car c’est dimanche, mais aussi un jour férié et un jour saint – comme me l’explique Surya, un moine que je viens de rencontrer. Je ne sais où donner de la tête, le spectacle est partout ! Des gens se prosternent devant l’énorme édifice, d’autres allument des bougies ou de l’encens, d’autres encore mangent… Il y a beaucoup de moines, de tous âges. J’ai de la chance, il ne pleut pas. Le soleil est là, voilé, et bien que le ciel ne soit pas bleu, la vision est tout de même magnifique et ces centaines de flèches dorées dressées vers les nuages sont fantastiques. L’astre solaire finit par se montrer et ça commence à cogner. Entre le marbre au sol et tout cet or, la réverbération est aveuglante. »

Carnet de route Birmanie – Philippe Bichon

La composition des pages respecte au mieux le carnet original : 

Carnet publié
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Pour un confort de lecture, le récit a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture, au nom prédestiné : Philippe !
Un numéro renvoie à la fin du carnet, à la traduction des témoignages écrits par les gens rencontrés.

Quelques autres dessins
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Quelques photos du globecroqueur en action
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Portrait kalaw Birmanie
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Librairie La Géothèque – Nantes (44)

Slection de 10 Carnets de voyage

La Birmanie est encore très fermée sur elle-même à cette période et le tourisme peu encouragé. Malgré tout, Philippe Bichon souhaite découvrir par lui même ce pays et surtout rencontrer ses habitants. Notre voyageur est un croqueur, en dessins comme dans ses textes. On ressent l’instantané du voyage. Ses carnets sont au plus proche de ceux qu’il a trimballé dans ses pérégrinations; cela donne une authenticité à la lecture. Au fil des pages, la Birmanie s’offre à nous, temples ou simples maisons, chaque lieu est celui d’une découverte, d’une rencontre, d’un détour dans le voyage…
Ni guide, ni récit journalistique, un portrait de la Birmanie au jour le jour.

Dominique (31)

Vu au salon l’Ile aux livres à Bois plage en Ré (17)

Les carnets de route illustrés de Philippe sont une invitation à l’évasion et au voyage. Son carnet sur la Birmanie m’a permis d’imaginer et de projeter page après page le voyage en Birmanie que nous vivrons 3 moins plus tard. Au jour le jour, il y relate et y dessine son vécu avec talent; tout y est : ses itinéraires, ses rencontres, les lieux, les sites d’intérêt, la culture locale, les gens.
Très bonne idée également d’y avoir inclus les témoignages manuscrits en langue originale des voyageurs de la planète entière rencontrés sur son chemin. Lorsqu’on est sur le terrain, on vit et on ressent tout ce qu’il a lui même relaté et décrit.
Je ne peux donc que recommander chaudement ses ouvrages qui complètent originalement les guides stéréotypés et les forums en tout genre que l’on peut trouver sur le net. Pour résumer, lire un de ses carnets, c’est déjà voyager.

Sylvie (11)

Vue au salon de Carnts de voyage de Carcassonne (11)

Je t’ai rencontré à Carcassonne au salon des carnets de voyage t’ai acheté le livre sur la Birmanie que tu m’as joliment dédicacé. Je viens de terminer de lire ton carnet.
Je suis allée en mars 2016 12 jours en Birmanie en voyage organisé (c’est sur il n’y a pas tout le contact que tu as eu) et tu m’as refait vivre mon voyage.
Je l’ai lu entouré de mon carnet de voyage (que j’ai fait le soir ou qd cela m’a été permis – sur un bateau nous amenant à Bagan, dans un village aux multiples stuppa entouré d’enfants , au Mont Popa pdt que certains grimpaient en haut…..) et des 2 albums photos que j’ai fait.
Je suis allée dans pratiquement tous les endroits ou tu es allé (avec le soleil et la chaleur , plus de 30 degrés ) et tes textes m’ont fait revivre ce magnifique voyage dans ce pays qui est encore pour l’instant authentique .
Tu as fait de merveilleuses rencontres. Quelle chance ! J’ai été moi aussi émerveillé par la chaleur humaine, la droiture de ce peuple Si Souriant et si fervant. A part Rangoon, tout m’a enchanté .
Je n’oublierai JAMAIS ces enfants (je parraine depuis un petit birman)
Encore merci pour ce “second” voyage .

Carnets de route – boutique

Ceci est la page boutique pour commander les livres, pour une description détaillées de mes carnets de voyage édités, rendez-vous ici.

Je réalise une dédicace en aquarelle pour chaque commande, merci de préciser le(s) prénom(s).

Carnet de route Ouzbékistan & Tadjikistan Philippe Bichon

Ouzbékistan & Tadjikistan
Carnet de route «brut de voyage » 

format 17×22 cm
256 pages couleur
28 € 25 €

Carnet de route Ethiopie Philippe Bichon

Ethiopie
Carnet de route «brut de voyage »

Carnet de route Iran Philippe Bichon

Iran
Carnet de route «brut de voyage » 

format 17×22 cm
216 pages couleur
28 € 25 €

Carnet de route Yémen Philippe Bichon

Yémen
Carnet de route «brut de voyage » 

format 17×22 cm
240 pages couleur
28 €

Carnet de route Birmanie Philippe Bichon

Birmanie
Carnet de route «brut de voyage » 

format 17×22 cm
144 pages couleur
22 € 19 €

Carnet de route Inde Rajasthan Philippe Bichon

Inde Rajasthan
Carnet de route «brut de voyage » 

format 17×22 cm
128 pages couleur
20 € 17 €

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Carnet Ethiopie

Carnet de voyage en ETHIOPIE par Philippe BICHON. Récit de 7 semaines seul en Abyssinie et Harar avec croquis, aquarelles et témoignages.

Carnet de route Ethiopie Philippe Bichon

Carnet de route Ethiopie 4 pages
En rupture de stock
Ce livre sera sûrement réédité en 2022

Dans une édition très fidèle au carnet original, je partage mon récit «brut de voyage» avec ce huitième carnet de route entièrement réalisé sur place (texte et illustrations). Pour un confort de lecture, le texte a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture. La spontanéité de mes croquis, aquarelles, récit et témoignages écrits en différents alphabets de la main des personnes rencontrées, transporte aussitôt le lecteur sur mes pas.

En découvrant à l’Est Harar la musulmane, je retrouve l’ambiance de mes escapades au Yémen. C’est en parcourant la route historique du Nord que se révèle l’Abyssinie des hauts plateaux avec en point d’orgue, Lalibela et ses églises monolithes enterrées. Le dessin sur le vif a là encore généré de bien belles rencontres dévoilant toute l’hospitalité de ce peuple digne et fier de son histoire. 

Je tiens quotidiennement un journal décrivant mes journées, y consigne mes impressions, les anecdotes… Je demande aux personnes croisées de m’écrire quelques phrases. Cela me permet d’immortaliser toutes mes rencontres avec autant de témoignages écrits dans une multitude de langues et d’alphabets. Les artistes réalisent parfois un dessin sur mon carnet et souvent ceux-ci me tirent le portrait. 

En près de 2 mois, j’ai rempli 2 carnets constitués chacun de 10 cahiers de 16 pages, réalisés avec des feuilles de 200 g de 20 x 25 cm. Inspiré par ce pays, j’ai réalisé près de 80 dessins sur le vif : croquis au feutre, monochrome ou aquarelle. J’ai fait réaliser les couvertures par un prêtre à Axoum, en cuir embossé sur bois, comme les manuscrits religieux.

Le carnet une fois de plus fut un formidable passeport tout au long du voyage, pour favoriser la rencontre et l’échange. Souvent le dessin m’aura amené à pénétrer l’intimité du foyer, délaissant l’étiquette de touriste pour venir partager quelques instants ou quelques jours avec des gens touchants.

Ce livre a obtenu le Prix Pierre Loti 2015

«On n’est pas dans un de ces beaux livres sur papier glacé à la maquette et au calibrage professionnels, mais bien dans le carnet de route encore plein de sable d’un amoureux du voyage ; un ami qui vous aurait prêté pour un temps ses précieuses notes, uniques et personnelles».
Libération – nov. 2014

Extrait :

« Traversant un véritable petit canyon, rendu très glissant par la pluie, je parviens tant bien que mal jusqu’à Beta Abba Libanos. Celle-ci ne présente qu’une façade inachevée, la roche étant sans doute plus problématique à travailler à cet endroit, mais l’intérieur est finement sculpté. Le prêtre pose gentiment devant ces peintures religieuses si typiques d’Ethiopie, avec ces personnages aux grands yeux. En sortant, j’entends un peu plus haut un jeune qui apprend l’alphabet, à l’ombre d’un arbre. Je le rejoins et me retrouve juste au-dessus de Beta Gabriel, sur les grands rochers qui surplombent le village.
Deux hommes sont assis là, à contempler le paysage. Nous échangeons quelques paroles amicales… La route qui descend vers le bas du village est en partie recouverte de fleurs de Meskel au jaune éclatant. Les arbres sont, comme souvent ici, magnifiques. Soudain, je suis interpellé par une cacophonie sans nom semblant venir du toukoul en contrebas, dont j’aperçois la chevelure de chaume. Je m’approche et découvre un prêtre adossé à la porte, en train de faire la classe à tout un groupe de jeunes qui, Bible en main, récitent tout haut à qui chantera le plus faux les écrits sacrés ! Une scène pas si différente des écoles coraniques, en fait… Je m’assois non loin, ce qui ne manque pas de faire sourire l’assemblée. L’occasion est trop belle, je sors la boîte d’aquarelles et le carnet. Une fois fini, je leur montre le résultat et le prêtre semble beaucoup apprécier le dessin. La conversation s’engage, mais je préfère les laisser à leurs études. Nous nous retrouverons à peine 10 mn plus tard, pour la pause déjeuner. Son jeune fils, qui connaît quelques mots d’anglais, me dit que je suis invité à partager leur repas. »

Carnet de route – Philippe Bichon

La composition des pages respecte au mieux le carnet original : 

Carnet Original
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Carnets originaux d’Ethiopie Harar
Carnet original Ethiopie
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Carnet publié
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Quelques autres dessins
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Quelques rencontres autour du carnet
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Témoignages de lecteurs

Carnet Iran

Carnet de voyage en IRAN par Philippe BICHON. Récit d’un voyage de 5 semaines avec croquis, aquarelles et témoignages. 

Carnet de route Iran Philippe Bichon

Carnet de route Iran 4 pages

format 17×22 cm
216 pages couleur
28 € 25 €

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Aquarelle place Isfahan Iran

Dans une édition très fidèle au carnet original, je partage mon récit «brut de voyage» avec ce quatrième carnet de route entièrement réalisé sur place (texte et illustrations). Pour un confort de lecture, le texte a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture. La spontanéité de mes croquis, aquarelles, récit et témoignages écrits en différents alphabets de la main des personnes rencontrées, transporte aussitôt le lecteur sur mes pas.

La traduction de ces messages apparaît d’ailleurs à la fin de l’ouvrage, elle prend ici un sens particulier car les iraniens m’ont souvent donné un rôle de messager pour casser les clichés et idées reçues.
Le bleu des dômes des mosquées persanes illumine ce carnet, et si par mon métier j’ai principalement dessiné les splendeurs architecturales, la vie quotidienne se retrouve dans le récit. On découvre ainsi l’hospitalité persane dont j’ai pu profiter.

J’ai été attiré par ce pays à la suite de rencontres avec des voyageurs, et eu envie à mon tour de dépasser les clichés et idées reçues pour découvrir un autre pays que celui présenté par les médias. Au delà des gouvernements en place, mes voyages ont toujours été la recherche de rencontre humaine et partage culturel. Si mon humble témoignage peut adoucir les inégalités de ce monde et ouvrir les esprits, alors j’en serais heureux. 

De nombreux lecteurs m’ont dit avoir fait le voyage grâce à la lecture de mon livre, cela me réjouit grandement et nous avons du le rééditer pour la 3ème fois.  

En 5 semaines, j’ai rempli 2 carnets constitués chacun de 7 cahiers Canson de 16 pages 17 x 22 cm de 125g. Inspiré par ce pays, j’ai réalisé près de 60 dessins sur le vif : croquis au feutre, monochrome ou aquarelle. Ces carnets ont été reliés à Teheran, une calligraphie habille les couvertures.

Le carnet une fois de plus fut un formidable passeport tout au long du voyage, pour favoriser la rencontre et l’échange. Souvent le dessin m’aura amené à pénétrer l’intimité du foyer, délaissant l’étiquette de touriste pour venir partager quelques instants ou quelques jours avec des gens touchants.

« Votre carnet, votre récit et vos illustrations m’ont fait penser à ces ouvrages du 19ème siècle que tout explorateur avait à cœur de tenir ; grâce à eux et à vous, les pays visités nous sont devenus familiers et proches. »
Claude Michelet – écrivain

carnet Iran édité couverture et pages

La composition des pages respecte au mieux le carnet original : 

carnet Iran édité couverture et pages
 
Carnet publié

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Carnet édité Iran aquarelle Kerman
Carnet édité Iran aquarelle Kerman
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Pour un confort de lecture, le récit a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture, au nom prédestiné : Philippe !
Un numéro renvoie à la fin du carnet, à la traduction des témoignages écrits par les gens rencontrés.

 
Quelques autres dessins
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Quelques photos du globecroqueur en action
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Portrait Mollah Shiraz Iran
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Quelques rencontres autour du carnet
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Rencontre hôtel Isfahan Iran
Rencontre hôtel Isfahan Iran
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Extrait :

« Puis c’est la visite du bazar, un des plus pittoresques du pays : magnifique, avec son toit constitué de dizaines de coupoles de briques jaunes, parfois sobrement décorées de faïence bleue. Les étals d’épices retiennent particulièrement mon attention. Ils n’ont rien à envier à ceux d’Inde ou d’Egypte, et je ne me lasse pas d’admirer tous ces tas colorés et odorants ! Nous atteignons le Serai Mushir, un ancien caravansérail situé au cœur même du souk. Une belle cour rectangulaire avec au centre un bassin d’une eau bien verte, encadré d’orangers. Nous grimpons à l’étage où une coursive dessert d’autres boutiques. C’est là que nous surprenons trois étudiants en architecture, en pleine séance de croquis ! Ils ne parlent pas anglais et la présence de Pari m’est précieuse pour cette rencontre vraiment géniale. Je m’installe parmi eux pour croquer à mon tour. Ils n’arrêtent pas de plaisanter ; la jeune étudiante est vraiment très souriante. Ce que j’apprécie en Iran (malgré les foulards et les tchadors), c’est la mixité qui fait défaut dans beaucoup de pays musulmans.»

Carnet de route Iran – Philippe Bichon

Témoignages de lecteurs

Carnet Ouzbékistan & Tadjikistan

Carnet de voyage en OUZBÉKISTAN & TADJIKISTAN par Philippe BICHON. Récit de 2 mois seul en Asie Centrale avec croquis, aquarelles et témoignages.

Carnet de route Ouzbékistan & Tadjikistan Philippe Bichon

Carnet de route Ouzbékistan Tadjikistan 4 pages

format 17×22 cm
256 pages couleur
28 € 25 €

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Aquarelle Ouzbékistan Bibi Khanum Samarcande

Un grand merci aux nombreux souscripteurs qui ont contribué à l’édition de ce 9ème carnet de route OUZBEKISTAN & TADJIKISTAN ! 

Dans une édition très fidèle au carnet original, je partage mon récit «brut de voyage». Pour un confort de lecture, le texte a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture. La spontanéité de mes croquis, aquarelles, récit et témoignages écrits en différents alphabets de la main des personnes rencontrées, transporte aussitôt le lecteur sur mes pas.

Aquarelle Ouzbékistan miniature Philippe Bichon

J’ai eu énormément de plaisir à découvrir ces 2 pays d’Asie Centrale en août et septembre 2013. Lors de ce premier voyage de 2 mois dans des pays de l’ex-URSS, j’ai apprécié le russe dont j’ai appris les quelques rudiments indispensables.

L’Ouzbékistan est un beau pays au patrimoine architectural très riche avec ses fameuses cités turquoise de la Route de la Soie : Samarcande, Boukhara et Khiva. En tant que voyageur indépendant, au-delà de la carte postale, j’ai pu me rendre compte de certaines réalités d’un régime totalitaire. Heureusement, depuis le décès du président Karimov fin 2016, un vent de changement et d’ouverture semble souffler sur le pays. Un peu trop touristique désormais, le pays offre moins d’aventure que son pays voisin.

Le Tadjikistan m’a séduit par ses paysages de montagne, des monts Fan au Pamir, véritable désert d’altitude, en passant par la vallée du Wakhan, face à l’Afghanistan. Dans ce pays, où le persan a perdu ses arabesques pour s’écrire en cyrillique, j’ai retrouvé l’hospitalité persane qui m’avait tant séduit en Iran, que ce soit dans le Wakhan ou chez les Kirghizes du Pamir.

Aquarelle Ouzbékistan motif Khiva

Je tiens quotidiennement un journal décrivant mes journées, y consigne mes impressions, les anecdotes… Je demande aux personnes croisées de m’écrire quelques phrases. Cela me permet d’immortaliser toutes mes rencontres avec autant de témoignages écrits dans une multitude de langues et d’alphabets. Les artistes réalisent parfois un dessin sur mon carnet et souvent ceux-ci me tirent le portrait. 

En 2 mois, j’ai rempli 2 carnets constitués chacun de 9 cahiers de 16 pages, réalisés avec des feuilles de 200 g de 20 x 25 cm. Inspiré par ce pays, j’ai réalisé près de 80 dessins sur le vif : croquis au feutre, monochrome ou aquarelle. Au retour, j’ai relié ces carnets avec un suzani, le tissu traditionnel (voir ci-dessous).

Le carnet une fois de plus fut un formidable passeport tout au long du voyage, pour favoriser la rencontre et l’échange. Souvent le dessin m’aura amené à pénétrer l’intimité du foyer, délaissant l’étiquette de touriste pour venir partager quelques instants ou quelques jours avec des gens touchants.

 

carnet Ouzbékistan Tadjikistan originalLa composition des pages respecte au mieux le carnet original : 

carnet Ouzbékistan Tadjikistan édité

Carnet original

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Carnet original Ouzbékistan Tadjikistan Chor minor Boukhara
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Carnet édité

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Carnet édité Ouzbékistan Tadjikistan Chor minor Boukhara
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Pour un confort de lecture, le récit a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture, au nom prédestiné : Philippe !
Un numéro renvoie à la fin du carnet, à la traduction des témoignages écrits par les gens rencontrés.

 
Quelques autres dessins
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Aquarelle Ouzbékistan Sha-I-Zinda Samarcande
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Quelques photos du globecroqueur en action
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Aquarelle Bulunkul Tadjikistan
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Quelques rencontres autour du carnet
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Rencontre Rishtan Ouzbékistan
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Extrait (Ouzbékistan) :

« Au pied du minaret Islam Khoja, dans la chaïkhana Talib Maxum, je me régale de délicieuses salades. Les serveuses ne parlent pas anglais et j’apprécie l’aide d’un guide pour m’aider à choisir les plats. Dana, l’une des serveuses, souhaite que je lui tire le portrait, mais je refuse gentiment, n’ayant pas encore croqué l’architecture de cette superbe ville. Je m’y mets un peu plus tard dans l’après-midi, attiré par le dôme turquoise du mausolée. Une gamine me tient compagnie, bientôt rejointe par Edith, sympathique institutrice de Hong-Kong. Les nuages s’invitent aussi et je dois même m’interrompre lorsque quelques gouttes se mettent à tomber. Je reprends donc ma déambulation et m’arrête un peu plus loin, à un atelier qui fabrique des tapis en soie et que j’avais repéré hier. Il est aménagé dans une petite medersa ; je m’installe sur le seuil et croque les ouvrières installées devant les métiers à tisser. J’ai du mal à quitter cette ambiance, faisant traîner le dessin pour profiter encore des sourires et des conversations auxquelles je ne comprends évidemment rien ! Mais je m’y sens simplement bien, même si le pas de porte en bois est plutôt rude. Quel boulot ces tapis, certains demandent plusieurs mois de travail à trois. Quelques voyageurs s’arrêtent pour me regarder faire, dont un couple qui me montre leur guesthouse, qui jouxte l’atelier. J’ai un gros coup de cœur pour cette demeure traditionnelle et le sourire de son hôte qui parle à peine le russe… ce soir, je déménage !»

Carnet de route Ouzbékistan & Tadjikistan – Philippe Bichon

Extrait (Tadjikistan) :

« Le vieux camion russe “Zil-133” quitte la route goudronnée pour emprunter une piste en direction des montagnes que l’on aperçoit depuis Alichur. Le temps est encore exceptionnel avec un ciel d’une grande pureté sans un nuage, il en est ainsi depuis mon arrivée sur ces hauts plateaux du Pamir tadjik. Le véhicule grimpe sans problème à travers rivières, passages caillouteux ou sablonneux et l’on atteint vite le jailoo, l’alpage kirghize. Les montagnes dessinent un petit cirque abritant trois yourtes. Quelques névés sont tout proche, nous sommes bien au-dessus de quatre mille mètres… Après avoir salué la famille, je pars observer les yacks qui broutent un peu plus haut ; de bien belles bêtes aux longs poils et aux longues cornes. Les yacks sont précieux pour les Kirghizes car ils leur donnent le lait, avec lequel seront produits également beurre et yaourt, et les bouses constituent le précieux combustible, les arbres étant inexistants sur les hauts plateaux du Pamir. D’ailleurs, les hommes sont en train de charger le camion de cette précieuse cargaison, tandis que les femmes s’affairent à déménager le mobilier des yourtes. Pas de regret de ne pas pouvoir rester dormir là, puisqu’eux mêmes déménagent deux kilomètres plus bas. Dormir sous la yourte à une telle altitude n’est plus confortable avec ce froid , ils redescendent donc dans des bâtisses de pierre, avant de rejoindre Alichur pour l’hiver. Participer à un tel déménagement est une aubaine. Sur les bouses de yacks, qui remplissent la benne du vieux camion fatigué, s’accumulent poêles, couvertures, coussins, un transistor d’un autre âge… et nous nous installons sur cet amas peu commun pour parcourir la courte distance qui sépare le jailoo des maisons. Dans la cabine ont pris place la jeune mère et son bébé, tandis que les dames plus âgées font le trajet à pied. Nous mangeons donc dans la maison le traditionnel chir-chaï, ce thé au lait que l’on agrémente de beurre de yack salé (fort heureusement, pas rance comme en Himalaya) et de bouts de pain. Le tout est accompagné par du yaourt. Ce menu compose invariablement l’ensemble de leur repas au jailoo. Avant de manger, il a fallu attendre que tout le bazar soit sorti du camion, aussitôt remplacé par d’autres bouses, tirées d’un tas impressionnant. D’autres trajets seront nécessaires, d’autant que les yacks produiront encore d’ici là !»

Carnet de route Ouzbékistan & Tadjikistan – Philippe Bichon

Témoignages de lecteurs

Article dans le Hors Série de Pratique des Arts consacré au carnet de voyage.

Je suis particulièrement ravi de figurer dans ce Hors Série du magazine Pratique des Arts consacré au CARNET DE VOYAGE “20 rencontres autour du monde” au côté d’amis et collègues carnettistes (voir sommaire). Filez vous le procurer dans le kiosque le plus proche (ou bien commandez le ici). On en prend plein les yeux et c’est une mine d’info !
Une espèce en voie d’extinction… moi ? Merci à Vanessa et le magazine pour cet article.