Carnet de voyage en IRAN par Philippe BICHON. Récit d’un voyage de 5 semaines avec croquis, aquarelles et témoignages.
format 17×22 cm
216 pages couleur28 € 25 €
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Dans une édition très fidèle au carnet original, je partage mon récit «brut de voyage» avec ce quatrième carnet de route entièrement réalisé sur place (texte et illustrations). Pour un confort de lecture, le texte a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture. La spontanéité de mes croquis, aquarelles, récit et témoignages écrits en différents alphabets de la main des personnes rencontrées, transporte aussitôt le lecteur sur mes pas.
La traduction de ces messages apparaît d’ailleurs à la fin de l’ouvrage, elle prend ici un sens particulier car les iraniens m’ont souvent donné un rôle de messager pour casser les clichés et idées reçues.
Le bleu des dômes des mosquées persanes illumine ce carnet, et si par mon métier j’ai principalement dessiné les splendeurs architecturales, la vie quotidienne se retrouve dans le récit. On découvre ainsi l’hospitalité persane dont j’ai pu profiter.
J’ai été attiré par ce pays à la suite de rencontres avec des voyageurs, et eu envie à mon tour de dépasser les clichés et idées reçues pour découvrir un autre pays que celui présenté par les médias. Au delà des gouvernements en place, mes voyages ont toujours été la recherche de rencontre humaine et partage culturel. Si mon humble témoignage peut adoucir les inégalités de ce monde et ouvrir les esprits, alors j’en serais heureux.
De nombreux lecteurs m’ont dit avoir fait le voyage grâce à la lecture de mon livre, cela me réjouit grandement et nous avons du le rééditer pour la 3ème fois.
En 5 semaines, j’ai rempli 2 carnets constitués chacun de 7 cahiers Canson de 16 pages 17 x 22 cm de 125g. Inspiré par ce pays, j’ai réalisé près de 60 dessins sur le vif : croquis au feutre, monochrome ou aquarelle. Ces carnets ont été reliés à Teheran, une calligraphie habille les couvertures.
Le carnet une fois de plus fut un formidable passeport tout au long du voyage, pour favoriser la rencontre et l’échange. Souvent le dessin m’aura amené à pénétrer l’intimité du foyer, délaissant l’étiquette de touriste pour venir partager quelques instants ou quelques jours avec des gens touchants.
« Votre carnet, votre récit et vos illustrations m’ont fait penser à ces ouvrages du 19ème siècle que tout explorateur avait à cœur de tenir ; grâce à eux et à vous, les pays visités nous sont devenus familiers et proches. »
Claude Michelet – écrivain
Carnet publié












Pour un confort de lecture, le récit a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture, au nom prédestiné : Philippe !
Un numéro renvoie à la fin du carnet, à la traduction des témoignages écrits par les gens rencontrés.
Quelques autres dessins




















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Quelques photos du globecroqueur en action












croqueur-iran-shiraz-mollahcroqueur-iran-kashancroqueur-iran-persepolisRéalisant une aquarelle à Yazd IranRéalisant une aquarelle à Yazd IranDessinant à Shiraz IranRéalisant une aquarelle à Abyaneh IranDessinant tombeau Hafez à Shiraz IranRéalisant une aquarelle souk de Kerman IranRéalisant un portrait derviche Shiraz IranDessinant à Abyaneh IranDessinant au musée de Teheran Iran
"Surtout pas le portrait d'un Mollah" m'avait-on dit avant mon départ... Medresa e-Khan, Shiraz - Iran 2008












Quelques rencontres autour du carnet













Rencontre hôtel Isfahan IranTémoignage mollah Shiraz IranPortrait peintre Isfahan IranTémoignages filles IranHospitalité persane IranRencontres carnet IranRencontre Isfahan IranTémoignages Kharanaq IranDessins enfants Isfahan IranMiniaturistes dessinent dans carnet Isfahan IranRencontre autour du carnet à Isfahan IranTémoignages voyageuses IranRencontre omanais Shiraz Iran
Encore une rencontre sympathique dans mon hôtel, Isfahan - Iran 2008













Extrait :
« Puis c’est la visite du bazar, un des plus pittoresques du pays : magnifique, avec son toit constitué de dizaines de coupoles de briques jaunes, parfois sobrement décorées de faïence bleue. Les étals d’épices retiennent particulièrement mon attention. Ils n’ont rien à envier à ceux d’Inde ou d’Egypte, et je ne me lasse pas d’admirer tous ces tas colorés et odorants ! Nous atteignons le Serai Mushir, un ancien caravansérail situé au cœur même du souk. Une belle cour rectangulaire avec au centre un bassin d’une eau bien verte, encadré d’orangers. Nous grimpons à l’étage où une coursive dessert d’autres boutiques. C’est là que nous surprenons trois étudiants en architecture, en pleine séance de croquis ! Ils ne parlent pas anglais et la présence de Pari m’est précieuse pour cette rencontre vraiment géniale. Je m’installe parmi eux pour croquer à mon tour. Ils n’arrêtent pas de plaisanter ; la jeune étudiante est vraiment très souriante. Ce que j’apprécie en Iran (malgré les foulards et les tchadors), c’est la mixité qui fait défaut dans beaucoup de pays musulmans.»
Carnet de route Iran – Philippe Bichon
Témoignages de lecteurs
Un voyage en Iran, dans le pays des ayatollahs, de la puissante République islamique chiite : étrange destination, me direz-vous. C’est pourtant ce qu’a entrepris Philippe Bichon, qui se surnomme lui-même le Globecroqueur.
Ce dernier y relate son périple touristique en Iran, durant l’été 2008, alors que ce pays était en pleine crise nucléaire, derrière Mahmoud Ahmadinejad. Mieux qu’un livre, le Globecroqueur nous offre une restitution plus vraie que nature de son cahier de route : dessins, aquarelles et croquis reproduits, journal fidèle imprimé à laide d’une police de caractère de type manuscrite (“au nom prédestiné de “Philippe””, précise l’auteur), insertion de témoignages (avec leurs traductions) d’Iraniens ou de voyageurs ayant croisé le chemin du baroudeur, ouvrage agencé en deux parties afin de retrouver l’esprit des deux cahiers originaux reliés en fin de voyage chez un artisan de Téhéran.
Au final, l’objet que le lecteur découvre est un bijou graphique, élégant, original : une rareté éditoriale. Le contenu est à l’avenant : avec précision et passion, le Globecroqueur nous fait vivre en détail les étapes de son périple d’un mois dans un pays moins connu pour ses joyaux touristiques que pour ses crises internationales.
Philippe Bichon n’est pas ce baroudeur “bouffeur de kilomètres” – comme un de ces touristes français qu’il croise et qui n’hésite pas à dire tout le mal qu’il pense des journaux de voyage ! – mais un homme ouvert et curieux, avide de comprendre la société iranienne. Ce n’est pas la moindre des qualités de ce carnet de route que de faire oublier l’image obscurantiste de l’État chiite. Certes, les tchadors, les Pasdaran (Gardiens de la Révolution), les affiches de propagande montrant côte à côte Khomeiny et Khameney, les arrestations pour cause de voile pas assez couvrant et les interdictions religieuses absurdes existent et choquent le voyageur occidental. Mais ce que le lecteur français découvre c’est la véritable facette de la société iranienne : l’hospitalité, l’ouverture d’esprit, la générosité et la soif de liberté. Le Globecroqueur n’est pas avare en détails sur les anecdotes de ses voyages et sur la vie quotidienne des Iraniens qu’il rencontre : la cuisine locale (le byriani, le tacheen, le dough ou les glaces dont les Iraniens sont friands), la passion nationale pour le pique-nique, la musique, réprimée par les ayatollahs mais paradoxalement omniprésente, les bornes de solidarité, les problèmes administratifs et la vie sociale particulièrement riche.
Et derrière cette vie riche, il y a aussi et surtout ces Iraniennes et ces Iraniens croisés, que ce soit Saleh, Mahmud, Azadeh, Hediye, Amir, Samar, Rassoul, Nasim, Narguess ou Hamid. Les témoignages que beaucoup ont laissé dans le carnet de voyage du Globecroqueur est un supplément d’âme à ce guide qui est une vibrante invitation à découvrir l’Iran, ses joyaux, sa culture et ses habitants.
il est fluide et plaisant à lire , on suit le voyage comme une souris dans la poche ….
il permet de bien percevoir la vie dans ce pays . la vie s’organise , avec un système d’adaptation
qui lui permet de vivre les relations ,les émotions , comme derrière un voile représenté par la “chape de plomb ” des bassajis, mais elle garde toute son intensité , comme dans les coulisses d’un théâtre .la facilité d’entrer en contact avec les jeunes filles est étonnante ( d’après l’image que l’on se fait du pays ) ,le désir et la possibilité de communiquer est grand .
Le potentiel de ces gens ne semble pas abimé ; pour qui sait s’adapter. C’est comme si tout se passait en sourdine , à l’abri des regards .
J’ai retenu aussi toute la beauté de l’architecture , la richesse de sa poésie et la place importante qu’elle garde. J’ai aimé cette phrase : ” la mosquée comme un saphir posée sur l’écrin velouté du ciel obscur ” .
Tout çà m’interpelle beaucoup , tant de beauté , de raffinement et à l’opposé un certain obscurantisme ; est ce la loi des contraires ?
Et puis que de curieux ” hasards ” dans votre parcours !!!
Je vous envie pour 3 raisons : Votre capacité à entrer en communication aussi facilement, votre faculté pour le dessin et votre liberté dans le voyage. ( c’est bon de rêver … )
Et maintenant j’aimerai voir le diaporama , accompagné du oud…
Bonne continuation, beaux futurs voyages ! et au plaisir d’avoir des nouvelles, notamment via ton blog.
Effectivement, voyager seul permet des contacts et une liberté totale de ses envies et de ses mouvements. Recueillir la parole des gens avec respect est un voyage au sein du voyage.
J’attends avec impatience votre carnet sur la Birmanie car j’y suis allée en 2003 et aimerais avoir votre vision de ce pays attachant.
Bravo encore à l’artiste!!!