4 jours dans le Village de Megdaz, vallée de la Tessaout, Haut-Atlas, Maroc. Dessins (sans crayon) au feutre et aquarelle réalisés sur le vif.
Leporello (livre-accordéon) imprimé et façonné à la maison. Tirage limité. Impression d’extraits de carnets de voyage sur papier Canson à grain 180g. Couverture en papier népalais Lamali. 24 pages, dimensions : 16x16cm fermé / 15×15 cm ouvert, 3,60 m déplié.
Le calendrier 2024 propose des extraits de nos carnets de voyage au MAROC dans les splendides vallées des Roses et de la Tessaout. Les dessins ont été réalisés en repérage ou durant les stages carnet de voyage que nous organisons. Nous avons réalisé chacun notre carnet (croquis, aquarelles et gouaches réalisés sur place). Nathalie Duroussy dans la vallée des Roses en 2023 et Philippe Bichon dans la vallée des Roses et de la Tessaout en 2022. Ces carnets sont imprimés également sous forme de leporello (livre-accordéon) : vallée des Roses pour Nathalie et vallée de la Tessaout pour Philippe en présentation très prochainement sur ce site. Vous pouvez découvrir le travail de Nathalie sur son site : nduroussy.com.
Prix 18 € l’exemplaire dont 2 € reversées à nos amis marocains victimes du séisme. Textes, dates, mois, jours en français. format fermé A4 (21×29,7 cm / ouvert 29,7×42 cm) à spirale – papier FSC A découvrir et commander ici Disponible à partir du 13 novembre 2023
Le calendrier propose des extraits de notre carnet de voyage en Asturies & Cantabrie (Espagne du Nord-Ouest) Nathalie Duroussy et moi. Voyage d’un mois en Trafic aménagé en été 2022 où nous avons réalisé chacun notre carnet (croquis, aquarelles et gouaches réalisés sur place). Le livre sera, on l’espère, publié prochainement… Vous pouvez découvrir le travail de Nathalie sur son site : nduroussy.com.
Nouveau Prix 10 € l’exemplaire. (+ 4 € d’envoi) Textes, dates, mois, jours en français. format fermé 22×28 cm / ouvert 28×43,5 cm à spirale) – papier FSC A découvrir et commander ici
Le calendrier propose des extraits de notre carnet de voyage en Asturies & Cantabrie (Espagne du Nord-Ouest) Nathalie Duroussy et moi. Voyage d’un mois en Trafic aménagé en été 2022 où nous avons réalisé chacun notre carnet (croquis, aquarelles et gouaches réalisés sur place). Le livre sera, on l’espère, publié prochainement… Vous pouvez découvrir le travail de Nathalie sur son site : nduroussy.com.
Prix 17 € l’exemplaire ou 15 € l’unité si plusieurs commandés. Textes, dates, mois, jours en français. format fermé 22×28 cm / ouvert 28×43,5 cm à spirale) – papier FSC A découvrir et commander ici Disponible à partir du 22 novembre 2022
Je viens de réaliser une grosse mise à jour sur le site. Il s’y trouve désormais la Boutique où vous pouvez commander les livres et reproductions. 2 formats sont disponibles (20×30 ou 32×45 cm), parmi de nombreux visuels. Vous y trouverez aussi les cartes postales et anciens calendriers.
J’ai rajouté la présentation des 6 livres, de nombreuses photos de mes prestations (expos, stages, salons, ateliers, interventions scolaires…) de nombreux articles de Presse, des extraits de Magazines. Je rajouterai bientôt des photos et dessins de mes différents voyages.
Dans une édition très fidèle au carnet original, je partage mon récit «brut de voyage» avec ce deuxième carnet de route entièrement réalisé sur place (texte et illustrations). Pour un confort de lecture, le texte a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture. La spontanéité de mes croquis, aquarelles, récit et témoignages écrits en différents alphabets de la main des personnes rencontrées, transporte aussitôt le lecteur sur mes pas.
L’Inde étant un pays de contraste et de couleurs, j’ai pour la toute première fois réaliser un carnet en couleur. Les précédents étant exclusivement réalisés en noir & blanc, au feutre noir. Pour débuter, les crayons aquarelles m’ont paru plus pratique à utiliser sur place. Ce carnet suggère l’idée qu’il est encore possible, même en ce début de XXI siècle, de vivre son périple de manière personnelle et de suivre sa propre aventure dans des lieux très touristiques comme les sites du Rajasthan…
Je tiens quotidiennement un journal décrivant mes journées, y consigne mes impressions, les anecdotes… Je demande aux personnes croisées de m’écrire quelques phrases. Cela me permet d’immortaliser toutes mes rencontres avec autant de témoignages écrits dans une multitude de langues et d’alphabets. L’alphabet devanagari étant particulièrement gracieux. Les artistes réalisent parfois un dessin sur mon carnet et souvent ceux-ci me tirent le portrait.
En 3 semaines, j’ai rempli 1 carnet constitués 4 cahiers Canson de 32 pages 125 g de 17 x 22 cm. Inspiré par ce pays, j’ai réalisé une trentaine de dessins sur le vif : croquis au feutre noir ou crayon-aquarelle. J’ai relié le carnet avec une belle couverture en cuir faite sur mesure par un petit artisan à Udaipur.
Le carnet une fois de plus fut un formidable passeport tout au long du voyage, pour favoriser la rencontre et l’échange. Souvent le dessin m’aura amené à pénétrer l’intimité des locaux, délaissant l’étiquette de touriste pour venir partager quelques instants avec des gens touchants.
«On n’est pas dans un de ces beaux livres sur papier glacé à la maquette et au calibrage professionnels, mais bien dans le carnet de route encore plein de sable d’un amoureux du voyage ; un ami qui vous aurait prêté pour un temps ses précieuses notes, uniques et personnelles». Libération – nov. 2014
La composition des pages respecte au mieux le carnet original :
Carnet publié
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Pour un confort de lecture, le récit a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture, au nom prédestiné : Philippe ! Un numéro renvoie à la fin du carnet, à la traduction des témoignages écrits par les gens rencontrés.
Quelques autres dessins
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Quelques photos du globecroqueur en action
Dessinant à Fatehpur Sikri Inde
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Avec une vache à Jaisalmer Inde
Devant le Taj Mahal Inde
Assis au fort de Jodhpur Inde
Quelques rencontres autour du carnet
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rencontre-inde-garima
rencontre-inde-fatehpur
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Extrait :
« Je découvre les autres temples nettement plus petits que celui d’Adinatha. Mais les sculptures ornant celui de Parshvanatha sont exceptionnelles, particulièrement avec cette lumière… Quelques scènes érotiques, étonnant… Pas un bruit à part celui des oiseaux, des singes et des petits écureuils également en grand nombre ici. Dans les montagnes alentours, des panneaux indiquent la présence de panthères (« cheetah »)… Les singes sont en fait des entelles (« langur ») au pelage gris, à la face et aux mains noires et à la longue queue. Je vais manger au Dharmshala, la cantine des Pèlerins tenue par les Jaïns. Ils ont déjà fini leur repas car je n’avais pas compris l’heure du service. On me sert un délicieux thali, chaque plat étant rempli avec une grosse louche plongée dans un grand seau ! Je ne sais pas trop ce que je mange, mais c’est exceptionnellement bon, succulent même… ! Je ne m’attendais pas à autant de raffinement… Et pour ajouter au plaisir, trois charmantes jeunes Indiennes viennent s’attabler juste en face de moi. Elles semblent amusées de me voir manger avec les doigts, comme elles… La discussion s’engage aussitôt ; les Indiennes sont vraiment d’un contact facile et d’une gentillesse extrême. Et leur sourire… Une fois repu, je patiente dehors, observant sans lassitude l’architecture de ce temple et discutant avec les gardes qui veulent immanquablement voir mon cahier. Heureusement qu’ils m’ont permis, contrairement au règlement, d’emporter un peu d’eau à l’intérieur, sinon je n’aurais pas pu faire l’aquarelle du pilier ! »
Carnet de route Inde Rajasthan – Philippe Bichon
Témoignages
David (87)
Commande sur internet
Un voyage tout en nature authentique, tout ce que je recherche. Vos dessins sont vraiment superbes, ont voit que les détails sont impressionnant aux fils des pages, la rencontre avec les indiens est vraiment sympathique et aussi les personnes qui vous avez rencontré aux fil de votre périple. Pour moi c’est un vrai bonheur de vous avoir lu, et j’espère pas la dernière ! Je pense être tenté par les prochains suivants les disponibilités, bientôt de futurs autre voyage pour vous lire encore une fois.
Dans une édition très fidèle au carnet original, je partage mon récit «brut de voyage» avec ce sixième carnet de route entièrement réalisé sur place (texte et illustrations). Pour un confort de lecture, le texte a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture. La spontanéité de mes croquis, aquarelles, récit et témoignages écrits en différents alphabets de la main des personnes rencontrées, transporte aussitôt le lecteur sur mes pas.
Si l’ «Arabia Felix» d’autrefois n’est plus tout à fait heureuse, elle étonne encore le peu de voyageurs qui osaient s’y aventurer par son architecture et son authenticité. Il régnait dans les rues de la ville de Sanaa ou dans les villages des djebels un vrai parfum d’aventure et bien loin des clichés, au cœur du souk ou dans les ruelles, l’hospitalité régnait. Peu de pays au monde possèdent une architecture traditionnelle aussi riche, la moindre ville, le moindre village regorge de trésors architecturaux. Il a même fallu inventer un mot pour caractériser ces « maison-tours » yéménites, qui se dressent tout en verticalité. Philippe, l’œil et le crayon exercés par ses années comme collaborateur d’architecte du patrimoine, retranscrit la finesse de cette architecture incroyable. J’ai parcouru l’ouest du pays 6 semaines seul en été 2009. Et j’y suis retourné un an plus tard, grâce à l’invitation du conseiller culturel de l’ambassade yéménite à Paris, qui a souhaité inviter 8 artistes européens pour peindre le pays durant 3 semaines. Dessiner permet de mieux s’imprégner des lieux, de rencontrer la population autrement. Mon carnet de route nous offre un regard sur ce pays extraordinaire méconnu, aujourd’hui sous les feux de l’actualité, et malheureusement inaccessible.
Je tiens quotidiennement un journal décrivant mes journées, y consigne mes impressions, les anecdotes… Je demande aux personnes croisées de m’écrire quelques phrases. Cela me permet d’immortaliser toutes mes rencontres avec autant de témoignages écrits dans une multitude de langues et d’alphabets. Les artistes réalisent parfois un dessin sur mon carnet et souvent ceux-ci me tirent le portrait.
En 6 semaines, j’ai rempli 2 carnet constitués de 16 cahiers Canson de 16 pages 125 g de 17 x 22 cm. Inspiré par ce pays, j’ai réalisé près de 80 dessins sur le vif : croquis au feutre noir ou aquarelle. J’ai fait relier le carnet le dernier jour dans le souk de Sanaa par un petit artisan en l’habillant avec une ceinture traditionnelle de jambiya.
Le carnet une fois de plus fut un formidable passeport tout au long du voyage, pour favoriser la rencontre et l’échange. Souvent le dessin m’aura amené à pénétrer l’intimité des locaux, délaissant l’étiquette de touriste pour venir partager quelques instants avec des gens touchants.
«On n’est pas dans un de ces beaux livres sur papier glacé à la maquette et au calibrage professionnels, mais bien dans le carnet de route encore plein de sable d’un amoureux du voyage ; un ami qui vous aurait prêté pour un temps ses précieuses notes, uniques et personnelles». Libération – nov. 2014
Extrait :
« Passé Bab-el Yemen, la dernière porte subsistant des remparts, un véritable bond en arrière dans le temps s’opère. Comment ne pas rester ébahi devant ces maisons-tours et leur architecture fabuleuse ? Une telle harmonie se dégage de ces camaïeux d’ocre ornés de toutes ces décorations à la chaux sur les façades, aux formes géométriques variées, aux ouvertures toutes surmontées de qamareya, ces vitraux qui la nuit s’illuminent pour parfaire la magie. Les acteurs évoluant dans ce décor de mille et une nuits sont en adéquation parfaite : les hommes en djellabas blanches sous les vestes à l’occidentale et ornées de l’inévitable jambiya à la ceinture, tandis que les femmes voilées de noir ne laissent, au mieux, entrevoir que leurs yeux cernés de khôl. On est définitivement dans un autre monde. En m’enfonçant dans une échoppe ouverte sur la rue, je découvre un dromadaire faisant tourner un moulin à graines de sésame pour en faire de l’huile. De splendides minarets cylindriques élancés se dressent au détour d’une rue, aux motifs variés blanc et brique. En m’enfonçant dans le souk, l’encens et la myrrhe se mêlent aux épices pour ravir mes sens. Partout, les sollicitations sont chaleureuses et toujours dénuées d’intérêts financiers. Est-ce parce que le touriste se fait rare que les hommes ont conservé ici leur sens de l’hospitalité. … La vue de ce nid d’aigle perché sur un piton rocheux vertigineux est à couper le souffle. En contrebas s’étalent les terrasses et quelques villages, et au loin, on aperçoit la falaise. Quel site incroyable ! Les maisons se confondent avec la roche et sont bâties au bord du précipice. Je me lance dans une aquarelle qui me permet d’en apprécier mieux la beauté et d’attendre que le soleil illumine l’ensemble. Le ciel est encore nuageux et la pluie se laisse deviner sur l’horizon. Quelques gamins approchent : «Kalam, bakchich, soura!». Je partage mes gâteaux et continue de peindre en leur compagnie. Le piton a l’air abandonné, mais j’aperçois soudain une femme parmi les habitations. Le lieu est fermé par une porte gardée, l’unique accès à ce perchoir…Je descends vers Hababa par la route et vue d’en-bas, la falaise est tout aussi impressionnante. La pluie se met à tomber et je n’ai aucun espoir de trouver un abri. Heureusement, un pick-up me prend dans sa benne et me dépose à ma destination. »
Carnet de route Yémen – Philippe Bichon
La composition des pages respecte au mieux le carnet original :
Carnet publié
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Pour un confort de lecture, le récit a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture, au nom prédestiné : Philippe ! Un numéro renvoie à la fin du carnet, à la traduction des témoignages écrits par les gens rencontrés.
Quelques autres dessins
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Quelques photos du globecroqueur en action
Réalisant une aquarelle d'Al Hajjarah Yémen
Réalisant une aquarelle au djebel Saber Yémen
Dessinant à Al Tawila Yémen
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croqueur-yemen-Sanaa
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Réalisant un portrait d'enfant à Sanaa Yémen
Dessinant dans la montagne à Kahel Haraz Yémen
Réalisant une aquarelle à Zakatin Yémen
Réalisant une aquarelle dans la rue Sanaa Yémen
Réalisant une aquarelle d'un étal d'épices à Sanaa Yémen
Dans une édition très fidèle au carnet original, je partage mon récit «brut de voyage» avec ce septième carnet de route entièrement réalisé sur place (texte et illustrations). Pour un confort de lecture, le texte a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture. La spontanéité de mes croquis, aquarelles, récit et témoignages écrits en différents alphabets de la main des personnes rencontrées, transporte aussitôt le lecteur sur mes pas.
Si la Birmanie semble aujourd’hui partie sur une bonne voie d’ouverture, la situation était tout autre en 2006. Aung San Suu Kyi, la figure emblématique de la lutte pour la démocratie, était toujours assignée à résidence et les voyages touristiques dans le pays n’étaient pas vraiment encouragés. Le peuple étant privé d’ouverture sur le monde, je trouvais alors injuste de les enfermer encore plus en ne leur rendant pas visite, et la façon dont je voyage ne devait pas trop enrichir la junte au pouvoir… Maintenant que la situation évolue, les voyages dans le pays vont se multiplier, je suis donc particulièrement heureux de partager le mien avec vous. Mon carnet de route vous offre un regard sur ce pays d’Asie du Sud-Est qui a conservé son authenticité et son histoire.
Je tiens quotidiennement un journal décrivant mes journées, y consigne mes impressions, les anecdotes… Je demande aux personnes croisées de m’écrire quelques phrases. Cela me permet d’immortaliser toutes mes rencontres avec autant de témoignages écrits dans une multitude de langues et d’alphabets. L’alphabet birman étant particulièrement gracieux, tout en rondeur. Les artistes réalisent parfois un dessin sur mon carnet et souvent ceux-ci me tirent le portrait.
En 3 semaines, j’ai rempli 1 carnet constitués 8 cahiers Canson de 16 pages 125 g de 17 x 22 cm. Inspiré par ce pays, j’ai réalisé près de 60 dessins sur le vif : croquis au feutre noir ou aquarelle. J’ai fait relier le carnet le dernier jour à Rangoon par un petit artisan.
Le carnet une fois de plus fut un formidable passeport tout au long du voyage, pour favoriser la rencontre et l’échange. Souvent le dessin m’aura amené à pénétrer l’intimité des locaux, délaissant l’étiquette de touriste pour venir partager quelques instants avec des gens touchants.
«On n’est pas dans un de ces beaux livres sur papier glacé à la maquette et au calibrage professionnels, mais bien dans le carnet de route encore plein de sable d’un amoureux du voyage ; un ami qui vous aurait prêté pour un temps ses précieuses notes, uniques et personnelles». Libération – nov. 2014
Extrait :
« Puis je me rends à pied sans tarder à la Shwedagon, la pagode d’or, qui, au fur et à mesure de ma progression, se révèle vraiment impressionnante. Je choisis l’escalier sud, gardé par 2 magnifiques chinthes. L’immense escalier est entièrement couvert. De part et d’autre des marches s’échelonnent les boutiques de «bondieuseries» : des bouddhas par milliers, de toutes tailles, et des reproductions de la pagode. Les gens sont très sympas et très souriants. De nombreuses femmes et jeunes filles ont les joues peintes au thanaka. La pénombre de cet escalier que l’on gravit pieds nus crée une atmosphère particulière, puis, tout en haut sur l’esplanade de marbre, c’est le choc. La pagode apparaît, étincelant de ses 60 tonnes d’or, entourée de dizaines de petits pavillons, les zedi, tout aussi miroitants sous le soleil. Il y a beaucoup de monde aujourd’hui, car c’est dimanche, mais aussi un jour férié et un jour saint – comme me l’explique Surya, un moine que je viens de rencontrer. Je ne sais où donner de la tête, le spectacle est partout ! Des gens se prosternent devant l’énorme édifice, d’autres allument des bougies ou de l’encens, d’autres encore mangent… Il y a beaucoup de moines, de tous âges. J’ai de la chance, il ne pleut pas. Le soleil est là, voilé, et bien que le ciel ne soit pas bleu, la vision est tout de même magnifique et ces centaines de flèches dorées dressées vers les nuages sont fantastiques. L’astre solaire finit par se montrer et ça commence à cogner. Entre le marbre au sol et tout cet or, la réverbération est aveuglante. »
Carnet de route Birmanie – Philippe Bichon
La composition des pages respecte au mieux le carnet original :
Carnet publié
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Pour un confort de lecture, le récit a été retapé avec une police manuscrite proche de mon écriture, au nom prédestiné : Philippe ! Un numéro renvoie à la fin du carnet, à la traduction des témoignages écrits par les gens rencontrés.
Quelques autres dessins
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dessin-birmanie-nyaungshwe
dessin-birmanie-paya-shwedagon
dessin-birmanie-pecheur-nasse
dessin-birmanie-bouddha-nb
dessin-birmanie-bridge
dessin-birmanie-chinthes
dessin-birmanie-lac-inle
dessin-birmanie-buffles
dessin-birmanie-puppet
dessin-birmanie-ship-nb
dessin-birmanie-chinlon
dessin-birmanie-cabane
dessin-birmanie-laque
dessin-birmanie-moine-bol
dessin-birmanie-kyaung-shwe-yaung-hwe
Quelques photos du globecroqueur en action
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croqueur-birmanie-bateau
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Librairie La Géothèque – Nantes (44)
Slection de 10 Carnets de voyage
La Birmanie est encore très fermée sur elle-même à cette période et le tourisme peu encouragé. Malgré tout, Philippe Bichon souhaite découvrir par lui même ce pays et surtout rencontrer ses habitants. Notre voyageur est un croqueur, en dessins comme dans ses textes. On ressent l’instantané du voyage. Ses carnets sont au plus proche de ceux qu’il a trimballé dans ses pérégrinations; cela donne une authenticité à la lecture. Au fil des pages, la Birmanie s’offre à nous, temples ou simples maisons, chaque lieu est celui d’une découverte, d’une rencontre, d’un détour dans le voyage… Ni guide, ni récit journalistique, un portrait de la Birmanie au jour le jour.
Dominique (31)
Vu au salon l’Ile aux livres à Bois plage en Ré (17)
Les carnets de route illustrés de Philippe sont une invitation à l’évasion et au voyage. Son carnet sur la Birmanie m’a permis d’imaginer et de projeter page après page le voyage en Birmanie que nous vivrons 3 moins plus tard. Au jour le jour, il y relate et y dessine son vécu avec talent; tout y est : ses itinéraires, ses rencontres, les lieux, les sites d’intérêt, la culture locale, les gens. Très bonne idée également d’y avoir inclus les témoignages manuscrits en langue originale des voyageurs de la planète entière rencontrés sur son chemin. Lorsqu’on est sur le terrain, on vit et on ressent tout ce qu’il a lui même relaté et décrit. Je ne peux donc que recommander chaudement ses ouvrages qui complètent originalement les guides stéréotypés et les forums en tout genre que l’on peut trouver sur le net. Pour résumer, lire un de ses carnets, c’est déjà voyager.
Sylvie (11)
Vue au salon de Carnts de voyage de Carcassonne (11)
Je t’ai rencontré à Carcassonne au salon des carnets de voyaget’ai acheté le livre sur la Birmanie que tu m’as joliment dédicacé. Je viens de terminer de lire ton carnet. Je suis allée en mars 2016 12 jours en Birmanie en voyage organisé (c’est sur il n’y a pas tout le contact que tu as eu) et tu m’as refait vivre mon voyage. Je l’ai lu entouré de mon carnet de voyage (que j’ai fait le soir ou qd cela m’a été permis – sur un bateau nous amenant à Bagan, dans un village aux multiples stuppa entouré d’enfants , au Mont Popa pdt que certains grimpaient en haut…..) et des 2 albums photos que j’ai fait. Je suis allée dans pratiquement tous les endroits ou tu es allé (avec le soleil et la chaleur , plus de 30 degrés ) et tes textes m’ont fait revivre ce magnifique voyage dans ce pays qui est encore pour l’instant authentique . Tu as fait de merveilleuses rencontres. Quelle chance ! J’ai été moi aussi émerveillé par la chaleur humaine, la droiture de ce peuple Si Souriant et si fervant. A part Rangoon, tout m’a enchanté . Je n’oublierai JAMAIS ces enfants (je parraine depuis un petit birman) Encore merci pour ce “second” voyage .
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