format 17×22 cm
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« Votre carnet, votre récit et vos illustrations m’ont fait penser à ces ouvrages du 19ème siècle que tout explorateur avait à cœur de tenir ; grâce à eux et à vous, les pays visités nous sont devenus familiers et proches. »
Claude Michelet – écrivain
Extrait :
« Puis c’est la visite du bazar, un des plus pittoresques du pays : magnifique, avec son toit constitué de dizaines de coupoles de briques jaunes, parfois sobrement décorées de faïence bleue. Les étals d’épices retiennent particulièrement mon attention. Ils n’ont rien à envier à ceux d’Inde ou d’Egypte, et je ne me lasse pas d’admirer tous ces tas colorés et odorants ! Nous atteignons le Serai Mushir, un ancien caravansérail situé au cœur même du souk. Une belle cour rectangulaire avec au centre un bassin d’une eau bien verte, encadré d’orangers. Nous grimpons à l’étage où une coursive dessert d’autres boutiques. C’est là que nous surprenons trois étudiants en architecture, en pleine séance de croquis ! Ils ne parlent pas anglais et la présence de Pari m’est précieuse pour cette rencontre vraiment géniale. Je m’installe parmi eux pour croquer à mon tour. Ils n’arrêtent pas de plaisanter ; la jeune étudiante est vraiment très souriante. Ce que j’apprécie en Iran (malgré les foulards et les tchadors), c’est la mixité qui fait défaut dans beaucoup de pays musulmans.»
Carnet de route Iran – Philippe Bichon
Témoignages
Monique (69)
Vu à la au festival de voyage “D’un regard à l’autre” à Brout Vernet (03)
Je vous ai rencontré au festival du voyage de Brout Vernet et j’ai acheté votre carnet de voyage sur l’Iran. A partir du moment où je l’ai ouvert je n’ai pas pu le lâcher jusqu’à la fin… Grâce à vous, j’ai voyagé dans un pays dont on ne connait que le mauvais côté par l’image négative que les medias en donnent et ai découvert des Iraniens ouvrant au touriste aussi bien leur porte que leur coeur. Leurs témoignages dans votre carnet sont touchants. Et que dire de vos dessins….. magnifiques où l’on déambule avec vous dans les ruelles des villages et où l’on admire l’architecture millénaire! que du bonheur!
J’attends avec impatience votre carnet sur la Birmanie car j’y suis allée en 2003 et aimerais avoir votre vision de ce pays attachant.
Bravo encore à l’artiste!!!
Bruno Chiron
Bla-bla-blog
Amateurs de guides de voyage, ce carnet de route sur l’Iran est pour vous.
Un voyage en Iran, dans le pays des ayatollahs, de la puissante République islamique chiite : étrange destination, me direz-vous. C’est pourtant ce qu’a entrepris Philippe Bichon, qui se surnomme lui-même le Globecroqueur.
Ce dernier y relate son périple touristique en Iran, durant l’été 2008, alors que ce pays était en pleine crise nucléaire, derrière Mahmoud Ahmadinejad. Mieux qu’un livre, le Globecroqueur nous offre une restitution plus vraie que nature de son cahier de route : dessins, aquarelles et croquis reproduits, journal fidèle imprimé à laide d’une police de caractère de type manuscrite (“au nom prédestiné de “Philippe””, précise l’auteur), insertion de témoignages (avec leurs traductions) d’Iraniens ou de voyageurs ayant croisé le chemin du baroudeur, ouvrage agencé en deux parties afin de retrouver l’esprit des deux cahiers originaux reliés en fin de voyage chez un artisan de Téhéran.
Au final, l’objet que le lecteur découvre est un bijou graphique, élégant, original : une rareté éditoriale. Le contenu est à l’avenant : avec précision et passion, le Globecroqueur nous fait vivre en détail les étapes de son périple d’un mois dans un pays moins connu pour ses joyaux touristiques que pour ses crises internationales.
Les cinq semaines de voyage nous font découvrir tour à tour Shiraz et le mausolée de Shah-e-Cheragh, son bazar ou la mosquée Jameh Ye Atigh, Persépolis et ses vestiges antiques, Kerman et le bazar Vakil, Rayen et sa citadelle en pisé, Mahan et le Aramgah-e Shah ou le mausolé du derviche Ne’matollah Vali, Yazd et la Jameh Masjed (Mosquée du Vendredi), classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, son Musée de l’Eau ou ses badgirs (citernes d’eau), Kharanaq et son étonnant minaret vacillant, Meybod et sa citadelle en ruine ou Ardakan, ville typique en pisé. Il nous fait également visiter par procuration Kashan et son caravansérail ou ses “historical houses” (la Khan-e Abbasin, la Khan-e Borujerdi ou la Khan-e Tabatabai), les villages typiques comme Abyaneh ou Cham, un site consacré au zoroastrisme, religion antique tolérée par la République islamique.
Huit jours de ce voyage sont consacrés à Ispahan, ville mythique perse qu’un vers du XVIe siècle surnommait “la moitié du monde”. Cette mégapole d’un million et demi d’habitants regorge de merveilles sur lesquelles s’arrête longtemps le Globecroqueur : Naqsh-e-Jahan, la plus grande place du monde après celle de Tien Anmen (512 mètres sur 160), le bazar d’Ispahan, la mosquée du Shah, le palais Chehel Sotun, celui de Hasht Behesht (Huit Paradis), la medersa Chahar Bagh, la mosquée Jameh, les rives de la Zayandeh ou le quartier arménien de Jolfa avec la cathédrale de Vank. C’est surtout à Ispahan que se révèle l’art perse des fresques, des miniatures, de la faïence ou de la mosaïque.
Le voyage du Globecroqueur se termine par la capitale, Téhéran : ville moderne, foisonnante et passionnante avec le palais de Sa’d Abad, l’ancienne résidence du Shah (avec les fameuses bottes de bronze, symboles de la chute de l’ancien régime), la Tour Azadi commémorant en 1971 les 2500 ans de l’empire perse, l’Iran Bastan, le musée archéologique de Téhéran, le bazar, la Shah Masjed ou les excursions vers le belvédère surplombant Téhéran, non loin du Tochal et ses 3964 mètres de haut.
Mais Philippe Bichon n’est pas ce baroudeur “bouffeur de kilomètres” – comme un de ces touristes français qu’il croise et qui n’hésite pas à dire tout le mal qu’il pense des journaux de voyage ! – mais un homme ouvert et curieux, avide de comprendre la société iranienne. Ce n’est pas la moindre des qualités de ce carnet de route que de faire oublier l’image obscurantiste de l’État chiite. Certes, les tchadors, les Pasdaran (Gardiens de la Révolution), les affiches de propagande montrant côte à côte Khomeiny et Khameney, les arrestations pour cause de voile pas assez couvrant et les interdictions religieuses absurdes existent et choquent le voyageur occidental. Mais ce que le lecteur français découvre c’est la véritable facette de la société iranienne : l’hospitalité, l’ouverture d’esprit, la générosité et la soif de liberté. Le Globecroqueur n’est pas avare en détails sur les anecdotes de ses voyages et sur la vie quotidienne des Iraniens qu’il rencontre : la cuisine locale (le byriani, le tacheen, le dough ou les glaces dont les Iraniens sont friands), la passion nationale pour le pique-nique, la musique, réprimée par les ayatollahs mais paradoxalement omniprésente, les bornes de solidarité, les problèmes administratifs et la vie sociale particulièrement riche.
Et derrière cette vie riche, il y a aussi et surtout ces Iraniennes et ces Iraniens croisés, que ce soit Saleh, Mahmud, Azadeh, Hediye, Amir, Samar, Rassoul, Nasim, Narguess ou Hamid. Les témoignages que beaucoup ont laissé dans le carnet de voyage du Globecroqueur est un supplément d’âme à ce guide qui est une vibrante invitation à découvrir l’Iran, ses joyaux, sa culture et ses habitants.
Philippe (13)
Vu au salon à Bouc-Bel-Air (13)
Je lis avec beaucoup de plaisir les 2 carnets de route que ma femme Guylaine m’a offert pour Noël : la Birmanie (où nous sommes allés en 2015) et l’Iran (où nous envisageons d’aller) ces carnets de route sont un vrai bonheur. Celui de Birmanie m’a permis de revivre des souvenirs encore tout frais dans ma tête. Quelle chance vous avez de pouvoir croquer tous ces instants. J’aimerais faire vos voyages comme vous le faites : sans autre touriste, sans contrainte de temps, selon les rencontres du moment ….
Marie-Rose (17)
Vu au salon du livre de La Rochelle (17)
Cà y est j’ai terminé la lecture du carnet de voyage sur l’IRAN ; acheté à La Rochelle .
il m’a beaucoup plu ; j’ai l’impression d’avoir vécu en parti ce voyage , je vous en livre mon ressenti :
il est fluide et plaisant à lire , on suit le voyage comme une souris dans la poche ….
il permet de bien percevoir la vie dans ce pays . la vie s’organise , avec un système d’adaptation
qui lui permet de vivre les relations ,les émotions , comme derrière un voile représenté par la “chape de plomb ” des bassajis, mais elle garde toute son intensité , comme dans les coulisses d’un théatre .la facilité d’entrer en contact avec les jeunes filles est étonnante ( d’après l’image que l’on se fait du pays ) ,le désir et la possibilité de communiquer est grand .
Le potentiel de ces gens ne semble pas abimé ; pour qui sait s’adapter . C’est comme si tout se passait en sourdine , à l’abri des regards .
J’ai retenu aussi toute la beauté de l’architecture , la richesse de sa poésie et la place importante qu’elle garde .J’ai aimé cette phrase : ” la mosquée comme un saphir posée sur l’écrin velouté du ciel obscur ” .
Tout çà m’interpelle beaucoup , tant de beauté , de raffinement et à l’opposé un certain obscurantisme ; est ce la loi des contraires ?
Et puis que de curieux ” hasards ” dans votre parcours !!!
je vous envie pour 3 raisons :
Votre capacité à entrer en communication aussi facilement, votre faculté pour le dessin et votre liberté dans le voyage. ( c’est bon de rêver … )
Et maintenant j’aimerai voir le diaporama , accompagné du oud…
Geneviève (34)
Vu au salon du livre de Montpellier (34)
Je vous ai acheté le Carnet de route de l’Iran et comme j’y étais allée en Août 2012, j’ai beaucoup apprécié votre vision du pays et cela m’avais ravivé de beaux souvenirs.
Effectivement, voyager seul permet des contacts et une liberté totale de ses envies et de ses mouvements. Recueillir la parole des gens avec respect est un voyage au sein du voyage.
Olivier (45)
Vu au festival BD de Billère (64)
Bravo, parce que c’est aussi intéressant qu’agréable à lire et à voir, et parce que cette démarche de globecroquer et son partage sont deux autres belles choses, qui ne peuvent que donner envie au lecteur de se bouger davantage et d’être plus accueillant.
Bonne continuation, beaux futurs voyages ! et au plaisir d’avoir des nouvelles, notamment via ton blog.
Marilène (86)
Vue à Mauzé-sur-le-Mignon (79) au Festival de l’Aventure Individuelle
Je viens de terminer la lecture-voyage de votre carnet en Iran, après avoir assisté au diaporama à Mauzé-sur-le-Mignon – très bonne idée de faire ces 2 voyages à la suite, car le texte est un peu dense et un peu serré à la lecture; mais je me suis fait des étapes, et c’était comme si j’y étais!
J’ai vraiment découvert un pays qu’on ne nous présente jamais avec ce point de vue; ( je venais de voir le documentaire de Manon Loizeau à Saint-Malo, terrible, et cependant certainement complémentaire ).
Quand je pense que j’ai un voisin tout proche qui est Iranien, et que je connais à peine… tiens, peut-être puis-je lui montrer ce carnet, et bonne occasion pour avoir ses impressions.
Encore merci pour ce voyage.